Brick

Le nouveau souffle productif du Bas-Chantenay

Lieu emblématique de l’histoire industrielle et portuaire nantaise, le Bas-Chantenay accueille plus de 250 entreprises et 5 000 habitants.
Avec 160 000 m² constructibles, Nantes Métropole a confié à Nantes Métropole
Aménagement le projet du secteur du Bas-Chantenay via la mise en place d’une ZAC. 150 hectares doivent être aménagés pour accueillir des espaces d’activités économiques, du logement et des espaces loisirs tout en soutenant et développant l’activité industrielle, artisanale et logistique.
À une échelle plus fine, le Brick se situe sur le site de la cale de l’Usine électrique, l’ancienne usine électrique, une figure patrimoniale du Bas-Chantenay avec sa longue nef et ses façades de brique conservées. Ainsi, l’architecture du Brick s’est construite en relation avec ce bâti existant. Par ses volumes, sa toiture à deux pans et sa couleur explicite, le nouveau bâtiment Brick entend dialoguer avec l’ancienne usine électrique voisine. Même le nom du programme semble se rattacher aux racines industrielles nantaises en évoquant les voiliers à deux mâts aux voiles carrées du XVIIIe siècle, que l’on fabriquait encore sur le territoire. L’architecture de ce bâtiment exprime également la modernité portée par les entreprises accueillies, avec des façades vitrées donnant sur le paysage fluvial de la Loire et par l’atrium central, qui facilite les interactions entre les usagers des différentes entreprises résidentes.

Un portage et une gestion publique à destinations d’acteurs privés

La halle de l’ancienne usine électrique est occupée depuis les années 2000 par Fonderie Atlantique Industrie. Cette dernière a vendu en 2018 une partie de son foncier à Nantes Métropole Aménagement pour y installer un pôle économique dédié aux filières maritime et nautique. Nantes Métropole Aménagement a réalisé le Brick dans le cadre de la concession d’aménagement du Bas-Chantenay et exploite actuellement le bâtiment.
Le Brick a été conçu de manière à accueillir des activités tertiaires et industrielles. C’est le fruit d’un travail partenarial entre aménageur, architectes et entreprises dans le but de proposer un nouveau type d’immobilier hybride.
Le Brick accueille, notamment, des entreprises à la recherche de locaux pour leurs activités de développement et de prototypage. Tel est le cas de Wisamo, qui développe des ailes gonflables rétractables et automatisées
pour les navires marchands et de plaisance, et d’Airseas avec son système Seawing.

Pour héberger de telles activités de type R&D, les rez-de-chaussée ont été pensés avec de grandes hauteurs, peu de vitrage et des éléments techniques propres au milieu industriel (aération, gaines techniques et voltage, par exemple). La nef, côté usine, abrite un grand atelier de 9 mètres de haut, largement vitré en façade nord et équipé d’un pont roulant. Côté Loire, 3 espaces ateliers bénéficient d’une hauteur de 6 mètres.

Cette diversité d’espaces créée un immobilier flexible tout en fixant une activité productive.

Une impulsion pour un nouveau site industriel à grande échelle

Le Brick est le premier maillon de la transformation du site dédié aux activités industrielles dont notamment celles des filières maritime, nautique, fluviale, énergies renouvelables et développement durable. D’autres bâtiments en cours de conception verront le jour à l'horizon de 2028-2029.

Occupants

• AIRSEAS : Cette société produit et commercialise le système Seawing. Ce dernier se compose d’une aile géante d’environ 1 000 m2, reliée au navire par un système de cordage piloté par informatique. Ce dernier doit faire économiser jusqu’à 20 % de carburant et d’émissions de CO2 aux navires de commerce.
• KOPADIA : Fondée à Paris en 2017, Kopadia a récemment ouvert un bureau technique dédié à la robotique marine et sous-marine. Son projet
  Blue loT-Eolia , labellisé par le Pôle Mer Bretagne Atlantique, met en réseau des capteurs sous-marins pour surveiller les paramètres environnementaux et opérationnels des énergies marines renouvelables.
• WISAMO : Née d’une rencontre entre la recherche & développement Michelin et deux inventeurs suisses partageant la vision « tout durable » du groupe, l’entreprise développe un système de grande aile gonflable, rétractable et automatisée pour les navires marchands et de plaisance afin de générer une économie espérée de 20 % de carburant par bateau.
• FIMAR : Cette société d’études et d’ingénierie financière maritime œuvre à l’arrangement et au financement de navires. Propriété de la Caisse d’Épargne Bretagne Pays de Loire, Fimar entend soutenir les projets des armateurs favorisant la décarbonation du transport maritime.
• AVENTA : Spécialiste de l’ingénierie sous-marine et offshore, le groupe Aventa propose des solutions innovantes au secteur des énergies maritimes renouvelables.
• LEROUX & LOTZ, groupe Altawest : Industriel nantais spécialisé dans l’optimisation et la substitution des combustibles fossiles pour le fonctionnement d’unités de production, il a longtemps eu son siège social à proximité du Brick. Aujourd’hui, l’entreprise y a emménagé pour développer des installations de valorisation des déchets, notamment sur les paquebots.
• COMETE-J. PARIS : Pour empêcher les organismes aquatiques de se fixer sur la coque des navires ou sur d’autres objets immergés, la société a mis au point une protection efficace, de longue durée et non toxique pour le milieu marin : un adhésif composé de fibres de nylon comme alternative aux peintures polluantes.